Forbidden Dream
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Bonjour tous ! Suite à son inactivité, Forbidden Dream va fermer ses portes. Contactez le staff pour plus de détails.
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Nereus Hastings, la Dame de Pique

Aller en bas 
AuteurMessage
Nereus Hastings

Nereus Hastings


Poissons Dragon
Messages : 1
Date d'inscription : 27/01/2011
Age : 36
Localisation : Château de la Reine de Coeur
Passe-temps : Courtisane de Sa Majesté... Et horlogère à ses heures perdues
Humeur : Inventive

Fiche signalétique
Allégeance : Reine de Coeur
Citation:

Nereus Hastings, la Dame de Pique Empty
MessageSujet: Nereus Hastings, la Dame de Pique   Nereus Hastings, la Dame de Pique EmptyVen 28 Jan - 12:04

Nereus Hastings, la Dame de Pique 806467Vous


      Nom : Hastings
      Prénom : Nereus. Son vrai nom sur terre est Ann.
      Surnom :

      Sexe : Féminin
      Âge : 22 ans sur Terre, son âge est inconnu à Wonderland
      Lieu de naissance & nationalité : Elle est anglaise mais est née et vit en Inde.

      Emploi dans le monde réel : Fille d'un général anglais, elle n'a donc aucun emploi particulier...Elle est une courtisane de la Reine de Coeur dans Wonderland.

      Raison de son internement à Rutledge : /

      Camp : Reine de Coeur bien qu'elle n'aime pas vraiment la souveraine.
      Orientation sexuelle : Hétérosexuelle


    Nereus Hastings, la Dame de Pique 518438Descriptions


      Physique :
      Nereus est une jeune femme aux longs cheveux bruns et assez lisses, qu'elle fait parfois boucler ou qu'elle coiffe avec soin. Une frange coupée bien droit lui retombe sur le front. Elle a les yeux gris-verts mais avec ses cheveux qui cachent une partie de son visage, ils semblent noirs. Elle les orne habituellement de khôl noir ou bleu, ce qui lui donne un regard très séduisant. Il lui arrive de sortir avec un maquillage élaboré sur les paupières et les joues, mais cela reste rare car elle préfère porter un masque de bal. Sa peau est très pâle, presque blanche car elle la poudre de blanc, c'est une habitude qu'elle a prise à force de vivre dans les Terres au-delà du Miroir. De même pour ses lèvres. Lorsqu'elles ne sont pas d'un rose presque blanc, elle les couvre d'une fiche couche de fard noir ou bordeaux, selon ses envies. Sans son maquillage, elle a l'air d'une jeune femme tout à fait normale, mais elle reste assez belle, car sans cela, elle n'aurait jamais pu entrer à la cour de la Reine de Coeur. Elle a un visage assez fin mais tout de même bien en chair, avec de jolies fossettes quand elle sourit.
      Elle est de taille moyenne, environ un mètre soixante-cinq, mais elle paraît plus grande en raison des chaussures à talons qu'elle porte. Ceux qui la fréquentent de près disent qu'elle est dotée d'un beau corps, et Nereus sait jouer de cette part de charme, même si elle refuse d'être vue comme une dévergondée narcissique. Ses doigts sont délicats, habitués aux manipulations de toutes petites pièces mécaniques.

      Tenue vestimentaire habituelle :
      Habituellement, Nereus porte les vêtements typiques de la cour : des robes noires, bordeaux, rouges ou plus rarement blanches. Elle n'aime pas spécialement les décolletés plongeants et les robes trop légères, mais cela ne l'empêche pas d'en porter lorsque la situation l'exige. Ses chaussures habituelles sont des bottines à talons assorties à ses tenues. Nereus porte toujours une multitude de bijoux, des bagues, des ras-du-cou, des pendentifs, des boucles d'oreilles et des bracelets ornés de pierreries.
      Mais son goût pour les bals masqués donnés par la Reine a déteint sur elle au quotidien : souvent, quand elle sort du château ou plus simplement quand elle quitte ses appartements pour une autre aile, elle revêt un masque de bal, qui lui couvre les yeux, les sourcils, le haut des joues et parfois le nez. Ils peuvent être simples ou plus élaborés, selon ses envies. C'est une manière pour elle de montrer qu'elle a des secrets, beaucoup de secrets, et qu'elle ne les dévoilera jamais.



    Nereus Hastings, la Dame de Pique 373866Personnalit

      Caractère :
      Nereus est une jeune femme pour le moins piquante, et ce n'est pas un hasard si elle porte le pseudonyme de Dame de Pique. Curieuse de tout, elle est toujours prête à s'initier à de nouvelles connaissances ; découvrir, observer et s'instruire sont pour elle l'essence même de l'existence. Elle ne rechigne devant rien pour accéder au savoir ; mais elle a tout de même acquis, depuis quelques années, un sens de la morale plus développé que les autres courtisans de la Reine...
      La Dame de Pique est en quelque sorte une bonne vivante. Elle aime rire et son caractère espiègle lui donne un air d'éternelle jeunesse. Bien sûr, les habitudes de la cour de la Reine ont déteint sur elle. Elle aime ainsi dépenser son temps en réceptions et soirées interminables, et si elle ne se laisse pas aller à toutes les débauches, elle en consomme toujours une ou deux...
      Mais elle observe tout ce microcosme de la société d'un oeil lointain, à travers le voile de ses masques de bal. Son regard scrutateur et perspicace surplombe tout ce petit monde et elle est bien souvent la première à s'en moquer.
      Autrefois, elle a été très proche du Chapelier Fou, c'est même elle qui l'a aidé à concevoir les automates qui lui servent de garde rapprochée, dans la Tour à l'Horloge. Mais depuis qu'elle a vu à quel point il pouvait se délecter de la souffrance des autres et de la mort de milliers de gens sur un champ de bataille, elle refuse de prendre part à ses activités. En quittant sa compagnie, elle a compris qu'il valait mieux poursuivre ses recherches sur le temps de son côté, loin de tous les conflits mesquins qui rongent Wonderland. Mais cela ne l'empêche pas de demeurer à la Cour de la Reine, là où elle est nourrie et logée sans dépenser un sou.
      Nereus n'aime pas particulièrement la Reine de Coeur, mais elle préfère rester une de ses courtisanes plutôt que devoir errer dans Wonderland, à la merci de tous les dangers. Elle cache d'ailleurs le fait qu'elle désapprouve totalement sa manière de gouverner...
      [...]

      Qualités et défauts :
      Parmi ses plus grands défauts, on dénombre la naïveté. Elle-même s'en rend compte et bien souvent à ses dépends. Il lui arrive parfois de faire trop rapidement confiance à un étranger ou d'être si curieuse qu'elle se fourre dans des situations délicates, pour elle comme pour ses connaissances. Elle n'a pas toujours conscience de la force performative que peuvent avoir ses paroles... Et si les conséquences lui apparaissent d'abord comme une perte de temps ennuyeuse, elle réalise vite à quel point ses erreurs peuvent être fatales... Nereus n'est pas vraiment orgueilleuse, comme la plupart de ses compagnes de cour, mais elle est quelque peu susceptible et change d'avis comme le vent change de direction.
      Côté qualité, Nereus est d'une grande inventivité. Elle adore concevoir des mécanismes et des machines de toutes sortes, et elle en a truffé ses appartements, ce qui lui facilite la vie. Elle est aussi très loquace et sa verve la pousse à discuter avec n'importe qui, si bien qu'elle est toujours au courant des dernières rumeurs de la cour.

      Autres petites particularités : (Si un détail de votre personnage n'entre pas dans les autres catégories).



    Nereus Hastings, la Dame de Pique 897980Histoire

      Je ne suis pas de ces personnes qui pensent que le pouvoir est une fin en soi. Le pouvoir n'est jamais acquis : il nous faut sans cesse lui courir après, comme on courre après le temps. Nombre de faibles créatures ont fait le sacrifice de leur propre existence dans cette quête insensée. En définitive, c'est leur incapacité à s'adapter qui les a perdus. L'orgueil et l'ambition ne sont rien quand on ne peut s'accommoder des influences auxquelles le destin nous soumet.

      C'est ce que paraît-il mon père a déclaré lorsqu'il m'a gracieusement donné le nom de Ann. J'ai en effet vécu dans un univers – des univers, devrais-je dire – où tout peut se transformer en peu de temps. Née à Londres, en plein coeur du royaume de Sa bien-aimée Majesté, je subis très tôt mon premier séisme. Mon père, colonel toujours prompt à servir son pays, fut envoyé aux Indes pour aider nos compatriotes dans une quelconque mission coloniales.
      Bien sûr, ma mère, mes soeurs et moi le suivîmes vers ces terres inconnues. Ma tendre génitrice eut le malheur d'endurer les assauts furieux des vents de cette région sauvage ; peu après notre arrivée, Affaiblie par le voyage, elle succomba des suites d'une maladie qui sévissait alors dans la région. Mes seuls souvenirs de ces temps reculés demeurent un indicible sentiment de tristesse et de solitude. Ce furent mes deux soeurs aînées qui prirent soin de moi ; mon pète, quoiqu'il nous aimât profondément, avait des devoirs qui ne pouvaient passer derrière nous. Je ne lui en ai jamais tenu rancune. Je sais qu'il fut lui aussi longtemps affecté par le décès de son épouse. Mais en tant que militaire, il savait qu'en ce bas monde, la vie et la mort ne tiennent qu'à un fil.
      A cette époque, les colonies d'Inde de m'apparaissaient pas comme un kaléidoscope de couleurs, de sons et de parfums exotiques. J'étais relativement libre de mes mouvements et de mes choix ; à dix ans, je parlais et comprenais plutôt bien l'hindoustani et j'essayais parfois de me lier d'amitié avec des enfants du pays. Mais sans doute n'étaient-ils pas habitués à ce qu'une jeune Anglaise tentât de les approcher. Je dus apprendre plus tard que les gens de ma nation passaient pour forts condescendants avec les peuples qu'ils envahissaient... Farouches pour la plupart, les enfants de mon âge me dédaignaient ou bien faisaient mine de me craindre. Aussi épanouie que je fusse, je ne me liai qu'avec un nombre restreint de ces petits camarades.
      J'appréciais néanmoins la compagnie de mes soeurs. Mais elles, en jeunes filles toutes ivres du pittoresque de la civilisation hindoue, ne songeaient qu'aux frivolités de leur âge.

      Aussi découvris-je le monde par mes propres moyens. Ce fut peut-être une grande erreur ; toutefois, je ne puis regretter ce vers quoi le destin m'a conduite.

      Le folklore insolite du pays où je vivais attisa en moi une forte tendance à l'imaginaire. En outre, je collectionnais tout ce qui me semblait agréable à l'oeil, dans un coffre dont je conservais précieusement la clé.
      Je suppose que c'est l'un de ces objets qui eut l'effet surnaturel de me conduire dans le monde des rêves. Effectivement, je portais toujours sur la gorge une petite pierre d'améthyste, censée, selon les croyances locales, plonger mon âme dans des plans de conscience supérieurs. Je la porte encore aujourd'hui, peut-être par superstition... Toujours est-il que c'est suite à son acquisition que je me mis à faire ces étranges songes.

      Il ne se passait plus une nuit sans que je ne rêvasse de paysages bigarrés dont la fantaisie dépassait l'entendement. Faire des rêves récurrents est une chose ; retrouver toutes les nuits le lieu où le songe s'est arrêté pour le continuer en est une autre. Ces rêves ne ressemblant pas à tout ce que j'avais pu voir dans mon sommeil auparavant, je devinai rapidement qu'ils étaient profondément anormaux.
      C'était un pays de merveilles sans noms, du moins lorsque j'étais enfant. Peu à peu, les humains qui le peuplaient ont repris leur nature belliqueuse, à l'instar du monde réel. Hélas, comme tant d'autres, je me retrouvai plongée dans ce chaos, et je passai mes nuits à lutter pour échapper aux pièges que la nature et l'homme posaient au fil de mes errances. Je ne pouvais échapper à l'attraction fatale de ce monde, Wonderland, malgré mes tentatives désespérées de lutte contre le sommeil.

      Toutefois, on finit par me remarquer, un jour que je marchais sans but dans les rues d'une ville. Je fus recueillie par une riche famille qui vivait dans une partie du monde où la couleur était bannie. Par chance, mes cheveux noirs et ma peau pâle firent sensation chez ces gens qui n'avaient jamais eu de fille ; je crois que si j'avais eu les joues un peu trop roses, l'on m'aurait pendue haut et court... Je fus donc rapidement acceptée par ma famille adoptive, des aristocrates peu connus alors ; ils m'offrirent mon deuxième nom, Nereus, en référence à ma chevelure.
      Débuta alors une longue période de faste. On se serait véritablement cru dans un conte de fées assaisonné à l'anglaise. Le jour, j'évoluai distraitement dans un univers de couleurs chaudes et vivantes, la nuit, je plongeais dans un monde qui aurait pu être monotone à en mourir, si mes «parents» n'avaient pas été aisés. Le monde des rêves recelait bien des surprises...

      J'étais de nature curieuse, et l'opportunité d'en apprendre le plus possible sur ce monde, auprès de nombreux savants, me fut profitable. Je me gorgeais à souhait de savoir, en rêve comme dans la réalité. Les deux n'étaient pas incompatibles, loin de là.
      Ma famille adoptive, cependant, nourrissait d'autres attentions à mon égard. Comme la coutume était d'envoyer sa fille aînée à la cour de la Reine de Coeur, la cruelle souveraine du royaume, et qu'ils n'avaient pas d'autre fille que moi, ils me choisirent pour cette tâche. Ils espéraient par ailleurs se faire une place parmi les nobliaux de la cour... Je fis mon entrée dans le monde. Au plus grand bonheur de mes parents qui la craignaient plus que tout, la Reine fit de moi l'une de ses courtisanes attitrées. Lorsqu'elle mourut des mains de ceux qu'elle combattait, sa fille passa au pouvoir ; je sais qu'elle a toujours été très jalouse de moi, et elle me le fait savoir.
      Mais passons ces détails sans relief. A la cour de Coeur, le temps s'écoulait en intrigues assassines et en festivités interminables. Je m'en amusai, dans un premier temps ; mais je finis par me lasser de tout cela. Aussi cherchai-je une activité plus exaltante. J'avais tout mon temps. Or, les habitants du château se souciaient bien peu de ce que j'en faisais. Nereus Hastings n'était pour eux qu'une dame comme tant d'autres, si bien que je pouvais faire presque tout ce que bon me semblait. Tant mieux : je cultivais depuis toujours le goût de la liberté.

      Dans le monde des rêves, rien ne me fascinait plus que le temps. Se savoir immortelle ou presque était pour le moins réjouissant ; je me rappelle qu'à cette époque, je me figurais que Wonderland était l'au-delà dont parlaient les contes d'Inde... Quoiqu'il en soit, je voulais comprendre ce phénomène.

      Je savais qui il était. Je l'avais vu à maintes reprises en train de deviser à voix basse avec la Reine ou au bras de dames ravissantes. On racontait un peu partout qu'il désirait contrôler le temps de Wonderland. Si cette perspective m'effraya d'abord, je dois avouer qu'après mûre réflexion, je me mis à penser que ce pouvait être une opportunité à ne pas manquer.
      Depuis quelques temps, je construisais de petits automates alimentés à la Temporelle, dans le secret de mes appartements. Ils m'obéissaient au doigt et à l'oeil. Mais ils demandaient encore de nettes améliorations. Seul un expert en la matière pouvait m'aider à les perfectionner.

      Dès que j'eus l'occasion de voir Alec Weaver de près, je sus qu'il n'était pas de ce monde. Trop de ses manières étaient étrangères à Wonderland. Et c'est ce qui le faisait passer pour un excentrique... Il vint plusieurs fois au château et je restais tapie dans l'ombre, à l'observer en silence. Je ne souhaitais pas me lancer trop vite dans une entreprise que je regretterais par la suite. Finalement, je décidai qu'il était digne d'un certain intérêt. Il avait le goût du pouvoir mais il connaissait aussi ses conséquences.
      Je le rencontrai un soir, lors d'un bal masqué organisé en l'honneur d'une victoire militaire de la Reine. Je crois que je lui plus tout de suite... Il a sans doute reconnu en moi une semblable ; quoiqu'il en soit, je ne lui ai jamais dit qui j'étais réellement, et il ne m'a jamais posé de question gênante à ce sujet.



    Nereus Hastings, la Dame de Pique 593409Prcisions

      Fréquence de connexion : Aussi régulière que possible...
      Comment avez-vous connu le forum ?

      Code du règlement : Code validé ♥
    Revenir en haut Aller en bas
     
    Nereus Hastings, la Dame de Pique
    Revenir en haut 
    Page 1 sur 1

    Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
    Forbidden Dream :: ~ QUI ETES VOUS ? ~ :: ¤ Fiches d'identité ¤ :: ~ Les Rêveurs ~ :: > Membres en attente-
    Sauter vers:  
    Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit